Il dissipe le jour,
Il montre aux hommes les images déliées de l’apparence,
Il enlève aux hommes la possibilité de se distraire.
Il est dur comme la pierre,
La pierre informe,
La pierre du mouvement et de la rue,
Et son éclat est tel que toutes les armures, tous les
masques en sont faussés.
Ce que la main a pris dédaigne même de pendre la
forme de la main,
Ce qui a été compris n’existe plus,
L’oiseau s'est confondu avec le vent,
Le ciel avec sa vérité,
L’homme avec sa realité.
*Paul Éluard
sexta-feira, 10 de abril de 2009
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